Do you like the sound they make ?

La Cigale, 18eme arrondissement de Paris, 14/06/2010, 20h00 … Concert !

Je vais être honnête, je n’ai pas tellement d’inspiration pour raconter ce concert, mais comme j’ai aimé, je vous conseille largement d’aller voir Puggy !

 

On va d’abord parler de la première partie : Madjo. Un groupe qui ne paye pas de mine, les quatre musiciens s’installent sur scène, en ligne. De gauche à droite : le human beatbox/batterie, Madjo chanteuse/guitariste, la seconde chanteuse et enfin le bassiste/chanteur. La musique démarre calmement, et je suis étonnamment surprise par le human beatbox qui se fond délicatement aux sons de la guitare. Le tout passe bien, ça glisse. Quelques morceaux sont joués, le public se chauffe doucement pour Puggy, mais on regrette le manque de charisme de la chanteuse principale, largement compensé par celui du bassiste. Des airs folk, une chanson en français, un rythme entrainant ; de quoi vous faire passer un très bon moment.

Pause. Les techniciens préparent la scène pour Puggy.

Noir complet, le public hurle, le groupe entre sur scène. Trois hommes : un bassiste/chanteur, un batteur/pianiste/chanteur et un guitariste/pianiste/chanteur principal. Pardonnez moi pour les noms, je ne les ai absolument pas en tête. Le chanteur principal se place devant son synthétiseur, quelques notes … curieuses démarrent, jusqu’à ce que je reconnaisse enfin « I Do ». Oui, enfin reconnaître. Je suis déjà déçue, je me dis que je regrette d’être là, le son est mauvais et il n’y a pas le punch que je retrouvais sur la version album. Je laisse passer le premier morceau, le suivant arrive et je me laisse prendre au jeu. A partir de ce moment, je crois que ma mâchoire s’est délogée ; témoignage de mon « Wahou, ces mecs … Ils gèrent ! ». Des sonorités pop en passant par la folk et le jazz manouche, Puggy nous entraine progressivement dans son univers Ô combien riche en influences. Je ne connaissais que cinq morceaux de ce groupe, mais j’ai découvert avec plaisir les autres. Toujours aussi déçue de la prestation sur «How  I needed You », je m’attendais à ce que ça pète, que la rage éclate … et bin non. Mais on ne leur en tiendra pas rigueur, et pour cause : le batteur étant occupé à jouer du piano, il ne pouvait évidemment pas rythmer le tout avec la batterie, dommage. Toutefois cette envie de danser a été comblée par « Teaser » et par les autres découvertes, jusqu’aux morceaux uniquement musicaux qui, je vous le jure, ne vous font absolument pas regretter le déplacement.

Il y a toujours dans les concerts des petites pauses « musiques douces pour couples », et là, pour la première fois de ma vie, j’avoue avoir presque versé ma larme tellement l’interprétation de « Not a Thing Left Alone » était magnifique. Puggy a tout de suite enchaîné avec « She Kicks Ass », morceau doux mais à la fois joyeux, qui ramène petit à petit le public à une ambiance beaucoup plus festive.

Les fins de morceaux étaient ponctuées par des dialogues entre Puggy et son public, nous invitant davantage à pénétrer leur univers.

Pour terminer (car manque d’inspiration), je dirai juste que je n’ai jamais autant dansé (je ne parle pas de bouger mais bien danser) dans un concert en salle. Vraiment, allez les voir le 8 novembre au Bataclan, vous ne serez pas déçus du spectacle.