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La Dame Aux Questions

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21 mai 2011

L.A. Noire : Lie to Me sur fond Jazzy

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"Oh mon dieu, sors le baume du tigre Cole"

Oui, hop, bonjour c’est moi. Slt sava ? Comment ça sept mois ? Comment ça je n’ai plus aucun lecteur ? Ah. Mais c’est que je suis lyonnaise maintenant ! A moi EA, Namco Bandai et autres magnats des jeux vidéo, quand je leur ferai comprendre que je suis indispensable à leur communication externe. A tous. Ils ne le savent pas encore, c’est tout.

En attendant, parlons de L.A. Noire qui lors de sa sortie avait eu la chance de bénéficier d’une campagne énorme de pub, de bouches à oreilles et de relais par les journalistes non-spécialisés se disant « Tiens voilà un jeu vidéo que tout le monde connaît … mais en parler est une idée géniale, vite, que je sorte mes 36 dossiers de presse pour montrer que je n’écris pas n’importe quoi ! ». Mais vous savez ce que l'on dit hein : plus la petite indélicatesse dorsale fera mal, plus il faudra communiquer. On n’encule pas par surprise voyons !

Bref, je pense que cette dernière phrase résume à peu près ma pensée sur le jeu qu’est L.A. Noire. Je ne vais pas mentir, je l’ai attendu comme une petite folle et lorsque je l’ai eu entre les mains, mon euphorie était palpable. Je venais d’être bercée par cette musique (Compass pour les flémards) et par un final grandiose, alors inévitablement, inéluctablement, fatalement, immanquablement je me suis mise en tête que le prochain bébé RockStar Games serait une tuerie. Euh… Pour RockStar, deux frères fondateurs, qui ne connaissent rien du tout à la programmation en jeux vidéo, audacieux et créatifs, savent bien s’entourer, plein de studios tout partout pleins de petits développeurs doués, GTA, Manhunt, Max Payne, d’autres, et un jeu de ping pong pour se racheter de leur mauvaise réputation du début des années 2000.

L.A. Noire, inspiré du roman L.A. Noir de Thomas Epperson ? Je ne sais pas trop, car pas lu, mais le résumé du bouquin n’a absolument pas l’air de coller à l’histoire du jeu … Dont je me suis écartée à force de parler ! Je vais essayer d’être claire et de diviser en quelques points ce que j’ai envie de dire, tout a déjà été dit. Mais je ne l’ai pas aimé, donc je ne vais pas me gêner.

Cole Phelps, c’est le mec à droite sur l’image un peu plus haut. Cole a participé à la guerre contre le Japon, Cole est maintenant dans la L.A.P.D. (HELL YEAH !) à prononcer à l’anglaise parce que sinon vous vous ramasserez une baffe. Los Angeles Police Department. Cole est un homme qui aime sa femme et ses enfants. Cole est un homme, mais il a des fêlures (Copyright Bref, je sais, mais ce passage me fait tellement marrer).

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"Je suis un homme ... ... mais j'ai des fêlures"

En tout cas chapeau bas pour les scénaristes, le scénario est magnifiquement ficelé. La « psychologie » des personnages est profonde, ce qui permet, ou non, de s’y attacher et d’adhérer au maximum à l’histoire. Cette dernière conte l’ascension puis l’anéantissement de la carrière d’un homme qui a finalement ponctué sa vie de mauvais choix, tentant de se rattraper à son rôle de salvateur.  J’ai réussi à ne pas compatir au malheur du héros, c’est sans doute pour cela que je n’ai pas entièrement apprécié le jeu. D’autant que celui-ci veut que l’on délaisse totalement le personnage principal qui devient « out » pour s’intéresser à un autre. Peut-être qu'au lieu d’assister à l’éloignement de Cole j’aurais apprécié suivre l’enquête à son niveau d’outsiders. 

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Paul Ekman et Tim Roth devineraient direct ce qu'il se trame

Par contre au niveau du gameplay comme je me suis ennuyée ! Course poursuite, enquête, cinématique, course poursuite, enquête, cinématique, enquête, course poursuite, interrogatoire, cinématique. Répétitif, les quelques missions (braquages, vols, agressions, etc.) que je pouvais localiser avec la radio se soldaient pratiquement de la même manière. Mais elles rapportaient des points. Enfin bon les seules phases que j’ai trouvées intéressantes ont été celles d’analyses de scènes de crimes et les questions posées aux témoins ou aux suspects lors des interrogatoires. Alors oui c’est une grande partie du jeu mais c’est assez maladroit car les expressions faciales (qui trahissent les véritables pensées des interrogés) sont souvent les mêmes. Et puis en plus, peu importe les choix que je faisais (inculper le mauvais suspect) cela ne changeait rien au jeu ! Mais c'est cool de pouvoir torturer les PNJ quand même. Le mec il est traumatisé, et tu lui sors un beau TU BLUFFES FIEFFE MENTEUR (en gros). C'est magique. Parfois c'est aussi beaucoup plus fin, t'as l'impression d'avoir Hannibal Lecter en face de toi alors à ce moment, c'est bien toi qui fais moins le malin, chenapan.

 

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"Tu bluffes Martoni"

Les analyses de scènes de crimes ne changent pas beaucoup non plus, ça reste grosso modo la même chose à part lorsque le héros rétrograde aux incendies (là c’est carrément soporifique). La montée d’adrénaline qui m’avait quittée au fur et à mesure du jeu est revenue à la fin … mais gâchée par des indices trop rapidement dévoilés ! Genre, t’as des lieux sur la carte (qui est gigantesquement inutile d’ailleurs, j’y reviendrai), tu passes devant en voiture et hop en pleine course poursuite tu peux quand même te rincer l’œil sur les monuments historiques de Los Angeles (amis conducteurs, ceci n’est pas à faire). Ces lieux révèlent leur utilité à la fin, mais t’as genre à peine CINQ foutues minutes pour trouver la réponse aux énigmes que l’espèce de psychopathe que tu recherches depuis le début te pose ! Juste, laissez la réflexion s’installer, je m’en fous des joueurs qui ne savent aujourd’hui plus réfléchir pour avancer dans un jeu, qui s’énervent et qui le délaissent pour passer à autre chose parce qu’il y a de supers promos étant donné que les hangars sont pleins chez les distributeurs (enfin chez les deux ou trois pauvres sous-traitants de France). Et oui, aujourd’hui il y a tellement de sorties que quelques mois à peine après la sortie d’un jeu en version boîte, celui-ci connaît miraculeusement une baisse de prix : vider les stocks il faut, car plus de place dans les hangars il n’y a. Donc on comprend pourquoi un joueur doit terminer un jeu rapidement pour pouvoir passer à autre chose en l’ayant tout de même terminé. Mais merde, non.

Ah ouais donc j’en étais aussi à la carte ! Cette carte elle est dingue, c’est le genre de carte dont je rêverais dans un GTA. Oui mais voilà, là, elle est dans L.A. Noire donc par essence inutile. Mais, ce jeu est un RockStar, la liberté doit être totale dedans, n’est-il pas ? Que nenni, elle ne sert à rien. Parce que de toute façon dès que j’ai souhaité me libérer de la trame principale il n’y avait rien à faire, donc autant reprendre l’enquête ou les missions ponctuelles. Sinon vous pouvez aussi chercher des monuments, ou … des voitures de collection. DAMN. J’aurais rêver incarner Cole, policier irréprochable (lors de la première moitié du jeu) durant ses heures de travail et chauffard en dehors. Ou pervers. J’ai cherché les prostituées, en vain. Enfin …

Huuummm, les graphismes déglinguent, sinon, et la musique te met bien l’ambiance aussi. Surtout que le côté noire des années 1940 est bien retranscrit, du moins de l'image que je m'en fais et des choses que j'ai pu voir car je n'y étais pas pour pouvoir correctement comparer. Et je m’arrête là parce que je n’ai absolument pas préparé cet article.

Je n’ai pas compris ce jeu. Bien évidemment tout ce que je souhaite c’est que chaque personne comprenne qu’un jeu vidéo se vit et se ressent autant qu’un livre ou qu’un film, voire davantage puisque l’avatar est présent. Mais là … Je n’ai pas joué. Enfin je sais pas, j’ai pleuré devant Okami, devant Zelda, devant FF7, devant Farenheit, devant Ghost Trick, devant Mass Effect, devant Silent Hill (1/2/4) ou kiffé ma race devant Persona 4, et ces jeux sont bien des jeux, j’ai joué, j’ai ressenti l’histoire.

Avec L.A. Noire j’ai cet espèce de goût amer, je n’ai pas joué, j’ai regardé et accompli des actions de temps en temps pour avancer. Ce n’était même pas compliqué. C’était beau et prenant oui, comme un film, mais je ne me suis pas sentie impliquée. Même lorsque je jouais à Sonic ou Ristar sur Megadrive je m’amusais comme une petite folle. Je ne comprends pas qu’il soit répertorié en tant que « claque » vidéoludique, je ne partage pas cet avis et ne salue même pas l’exercice  non dissimulé de copier l’art cinématographique. 

Certains jeux ont merveilleusement réussi la manœuvre, sans toute cette prétention.

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26 mars 2011

Majin and the Forsaken Kingdom : une amitié sur fond d'apocalypse.

 

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Moi manger, toi gentil. Un jeu inspiré de moi, et d'autres gourmands.

 

Majin and the Forsaken Kingdom est un jeu développé par Game Republic et édité par Namco Bandai. Sorti à la fin de l'année 2010 sur Xbox 360 et PS3 dans une quasi ignorance il n'en reste pas moins un petit bijoux d'ingéniosité et de beauté.

Quoi de plus poétique et enfantin que de débuter sur une cinématique en ombres chinoises ? Le ton est donné et nous comprenons rapidement que Majin and the Forsaken Kingdom est un conte auquel nous n'influerons pas sur le déroulement. Le prologue est loin d'être original, mais la musique combinée à la portée des images nous absorbe. Au même titre qu'une boîte à musique accroche notre regarde une fois que nous l'avons ouverte, le jeu nous invite dans son écrin : le royaume a vécu prospère jusqu'à ce que les ténèbres s'abattent sur lui, telle une nappe de goudron. Cents années se sont écoulées et les suppôts du malin ne cessent d'accroître leur domination, leur immortalité aidant. Mais un jeune voleur élevé par les animaux de la forêt qui répond au nom de Tepeu (prononcer T-P-OU hein) est sur le point de changer la donne avec l'aide d'une bête divine, le Majin. Malheureusement ce dernier a été privé de ses pouvoirs par les entités maléfiques, car la légende veut que seul cet être pourrait annihiler l'immortalité des ténèbres, et donc sauver le royaume. Le but pour Tepeu est de l'aider a retrouver sa puissance, ils sont complémentaires. Ah, petit détail, le héros peut comprendre les piafs et les rongeurs, il dialogue ainsi avec les animaux qui l'aident dans son périple.

Afin de récupérer sa force, la « bête divine » doit manger les fruits qui renferment ses pouvoirs (One Piece ?). A notre héros, soit dit en passant brun canon aux cheveux longs (Prince de Perse ?), de cueillir ces fruits. Et la tâche n'est pas de tout repos ! Il faut à la fois trouver le chemin qui mène au fruit tout en combattant ou en évitant les ombres. Les animaux sont présents afin de vous aider mais les écouter systématiquement rend la tâche trop simple et tendrait même à gâcher le plaisir. Le jeu est linéaire, logique, mais mélange à mon sens habilement aventure, RPG, plate-forme et énigmes. Ce n'est ni lourd, ni trop répétitif, ni trop simple, ni impossible. En plus c'est de toute beauté et ça coûte moins cher qu'un jeu classique. Le design du Majin est douteux. Non mais vraiment, il est moche, et un peu bête. Mais il est adorable, et l'amitié qui grandit entre les deux protagonistes est touchante. D'ailleurs, plus les deux combattent ensemble plus ils développent des techniques complémentaires qui se révèlent être assez efficaces. Le petit plus de ce jeu est peut être justement le côté RPG qui le rend actif, les techniques de combat de Tepeu évoluent en fonction de ses actions, plus il utilise la force, plus il deviendra fort, etc. Il est également possible de choisir l'équipement du personnage dans le but d'accroître son endurance ou son agilité par exemple.

Chacun des deux personnages trouve son compte dans cette amitié complémentaire, vous connaissez l'objectif de Tepeu qui est de sauver le royaume, à vous de découvrir celui du Majin.

Encore et toujours sur Génération Campus !

17 février 2011

L'hypocrisie de la Saint-Valentin.

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Oui, c'est à vomir. Ca vous dérange ? Bien contente.

Cette année, je me suis rendue compte d'un truc. Non, ce n'est pas la présence de voix d'adolescentes pré-pubères dans les publicités pour les produits anti-acné, non ce n'est pas non plus la révélation de l'incroyable sex appeal de Guy Lagache qui agite depuis quelque temps le bas-ventre de la ménagère en arguant un style d'écolo bobo dans Capital Terre et ce n'est pas l'humour des anglais encore une fois révélé dans la publicité pour les biscuits Mc Vitie's (qui sont au passage délicieux). Le thème est tellement commun que je ne sais pas pourquoi cela ne m'est pas arrivé plus tôt, mon jeune âge, ma naïveté, mon total désintérêt du sujet ou quoi que ce soit d'autre, toujours est-il que c'est cette année que j'ai eu la révélation. J'ai noté qu'autour de la Saint-Valentin existe une espèce d'énorme hypocrisie chez toutes les couches sociales françaises, homme ou femme, jeune ou moins jeune, beau ou moins beau, intelligent ou moins intelligent, etc.

Pourquoi ai-je entendu de partout en ce 14 février 2011 :

« La Saint-Valentin c'est nul » = argument majoritairement tenu par les célibataires.
« La Saint-Valentin est une fête commerciale » = argument tenu par les intello.
« Je n'ai pas besoin de la Saint-Valentin pour montrer que j'aime » = argument tenu par les menteurs.
« Lol nn je fèt pa la sin valentin c pr lé pédé » = argument tenu par les ados voire les personnes manquant d'intellect.

L'hypocrisie est là. Franchement, est-ce que vous vous voyez dire à votre grand-mère :

« Bon écoute mamie, t'es bien gentille tout ça mais la fête des grands-mères, à part rebooster le marché des fleurs et du cacao par un effet d'offres et surtout de demandes, ça sert à rien, donc je ne te la souhaiterai pas. »


Parce que oui, quand même, si vous décidez cette année de ne pas souhaiter sa fête à mamie, encore faut-il la prévenir. Rebelle, d'accord, mais montrez lui que vous pensez malgré tout à elle en ce jour. Imaginez l'indélicatesse et les remous familiaux. Je vois d'ici les remontrances accompagnées d'expulsions « patrimono-héritagiennes ». Je ne vous fais pas non plus de dessins concernant la fête des grand-pères, des pères et le summum : celle des mères.


« Lol nn maamèr moi jl'emerd mdr lé chocola jlui métré ds le c*l ptdr »

Voiiilà. C'est dit. C'est classe hein ? Bref. Généralement les fêtes concernant nos aïeux (pardon aux familles) ne posent pas de problème lorsqu'il s'agit de les souhaiter et de les fêter (le problème en vrai c'est le cadeau). Ces fêtes sont une sorte de reconnaissance, une manière de remercier les personnes qui nous ont élevé, etc. Mais surtout, si quelqu'un ne le fait pas il est généralement mal vu socialement. Ingrat ! Bon seule la fête des mères a eu une réelle utilité au temps de sa création. Ces festivités sont restées ancrées dans les mœurs.


Ceci nous ramène à la fameuse Saint-Valentin. La personne qu'on aime, pas besoin de lui être socialement reconnaissant, après tout, elle est juste présente tous les jours à nos côtés. Je note l'aspect mièvre de cette fête et ne passerai pas outre. Allez, c'est quand même le seul jour où être complètement gaga est autorisé et pardonné. Jugé et critiqué, oui, mais autorisé et encouragé par tous. Vomissez des cœurs, des poèmes et autres couleurs de l'arc-en-ciel ! En dehors, vous noterez quand même l'esprit fermé qui pond un « débiles » devant un couple amoureux. Ou plus simplement d'un être aimé qui se pose des questions quant à la maturité de la personne qui accompagne ses nuits. Oui, être gaga à la Saint-Valentin c'est cliché, mais rien n'empêche de le faire en dehors. A vos risques et périls.


Tout ça pour dire que je pense qu'au fond tout le monde aimerait fêter ça en paix, le problème de la plupart des français (dans d'autres pays ce type de fêtes passe très bien) est de vouloir se distinguer de son voisin. Et quoi de plus ringard pour quelqu'un qui veut se distinguer d'autrui de fêter quelque chose le même jour en même temps que des millions d'autres ? Surtout lorsque cela concerne l'épanchement de sentiments.

Je suis d'accord, si cette fête n'avait pas été instaurée (notons que Saint Valentin était un épileptique) cette question n'existerait pas. Précisons quand même qu'elle est beaucoup plus ancienne que ses consœurs fête de mères et autres pères. Pour la majorité des versions elle daterait de périodes anciennes, et aurait été instaurée pour célébrer l'honneur d'une personne. Bon pas dans toutes les versions, ok. Commerciale ? Moins que ses descendantes donc.  Sachez que les fêtes des mères, des pères, des grands-pères, etc. sont modernes. Parce que l'amour, bien que mièvre, tout ça tout ça, est beaucoup plus universel et anciennement admis (allez lire les histoires d'amour qui ont mille ans) que le respect et l'échange entre les membres d'une même famille. Aujourd'hui on admet qu'il faut respecter ses parents, sa famille, etc. Mais ce n'est pas le cas dans tous les pays, ça n'a pas été le cas dans toutes les périodes historiques, alors que l'amour lui l'a été. D'où mon problème, pourquoi avoir honte de fêter la Saint-Valentin ?

Conclusion :


« La Saint-Valentin c'est nul » = ne t'en fais pas un jour tu (re)tomberas amoureux et peindras l'air de tes sentiments.
« La Saint-Valentin est une fête commerciale » = range ton pseudo-anti-consumérisme au placard aux côtés de ta fierté et de ta pseudo-originalité, ça ne te fera pas de mal.
« Je n'ai pas besoin de la Saint-Valentin pour montrer que j'aime » = le problème n'est pas là, si tu les fais en dehors, preuve que tu peux le faire ce jour-ci.
« Lol nn je fèt pa la sin valentin c pr lé pédé » = nan mais là je ne peux rien faire, c'est déjà trop tard.

Personnellement, oui je pense que la Saint-Valentin est devenue une fête commerciale car principalement rappelée par les vitrines des magasins mais j'aime la fêter. J'estime surtout que dépenser de l'argent n'est pas nécessaire, cette journée peut être le moment de faire quelque chose d'inhabituel qui plaira à tous. Et ce tout en gardant ses deniers bien au fond de sa poche.

8 février 2011

Non mais vraiment, déception.

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Actuellement, comment vous sentez-vous ? Oh bin mi triste mi contente.

Mais pourquoi donc ? Disons peut être parce que le coffret collector de Dead Space 2 n'est pas vraiment un coffret collector ...
Bon allez, en vrai 60€ étant donné que c'est à peu près le prix d'un jeu, ça va ! Mais, mais mais mais faudrait peut être pas prendre les joueurs pour des cons. Bon. Alors oui le Cutter Plasma fait vraiment jouet en carton, mais moi je m'en fous j'ai des petites mains donc je peux le porter comme le vrai ! Par contre beaucoup risqueraient d'être déçus, c'est à savoir. Hummmm ensuite la carte postale de "la transformation" faut pas déconner, c'est de la merde. L'armure cadeau dans Dragon Age II euh... aucun intérêt, et l'OST bon bin voilà ça c'est cool, avec le jeu et la belle boîte !

Bref petit calcul :
_ Un jouet made in China que l'on peut trouver dans une boîte de Corn Flakes = 5€
_ Une carte postale = 1€
_ L'OST = 5/10€
_ L'armure cadeau = cadeau
_ Le jeu = 45€ sur Amazon

Pour un total de = 55/60€. Ca vaut le prix que ça vaut, c'est vrai. Concrètement seule l'OST (même si je n'ai pas encore eu le temps de l'écouter et je ne le ferai pas avant d'avoir terminé le jeu) vaut le détour, le Cutter Plasma ainsi que le reste est anecdotique. C'est bien dommage.

EDIT : j'ajoute un lien vers le "dossier" (entre gros guillemets hein) que j'ai réalisé pour le portail de Génération Campus sur les jeux attendus de 2011. Je l'ai aussi proposé à la Radio. Bon c'est commun quoi, mais y a de belles sorties pour 2011 !

6 février 2011

Des news et des news !

Ce billet pour ne pas dire grand-chose, juste quelques avis sur Fable III que j’ai terminé il y a peu ainsi que sur Ghost Trick : Détective Fantôme qui ne cesse de me surprendre.

 

Fable III

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Bon je crois que j’en avais déjà assez parlé, et à force logiquement j’ai craqué. Je désespérais à l’idée de respecter un proverbe qui résonne dans ma tête au moins deux à trois fois par mois (qui du coup me fait bien sourire) « Ceux qui en font moins en parlent plus ». Et puis je venais de terminer Fable II, du coup pour la modique somme de 70€ (qui est au passage, rappelons-le, une arnaque finie) j’ai acheté Fable III sur Xbox 360. La version PC attendra.

Le jeu démarre sur une cinématique d’introduction bien osée, qui a en plus la particularité de nous faire sourire en même temps qu’elle nous révolte. Et pour cause, la douce voix de Thérésa (je dois la présenter ? Vraiment ? C’est à peu près la seule chose qui n’a pas bougé, avec les musiques, entre Fable, Fable II et Fable III) nous conte l’histoire d’un Albion rongé par l’oppression d’un roi (fils de …) qui ne porte aucun respect envers ses sujets.

La cinématique terminée, le choix est offert entre un personnage féminin et un personnage masculin qui sera le frère, ou la sœur donc, du roi méchant. Depuis quand une fille est un héros ? Bref, perso j’ai pris l’Homme avec un grand H comme dans Halimi (pour citer un fameux orateur). Ah oui, une petite chose, la télé sur laquelle je jouais (ce n’est malheureusement pas chez moi) mesure à peu près la taille d’un nain en hauteur, et deux en longueur et pourtant les graphismes ne souffrent d’aucune pixellisation. Un pur bonheur cette qualité d’image, bravo, c’est tellement beau que j’en pleure presque. Et donc après ça blablabla baisé baveux et pas content contre le roi. La première partie du jeu commence et il s’agit de rallier le plus de personnes possibles à sa cause, celle de prendre par la force le trône du frère du héros. Et de toute façon Thérésa, « la déesse aveugle » est d’accord. Bon là on retrouve l’esprit de Fable à savoir parler aux gens, accomplir des quêtes (plus ou moins importantes selon la personne en question) afin de les aider, faire des promesses, collecter de l’argent, acheter des propriétés pour devenir le maître du monde et se faire insulter parce que le loyer est trop élevé. Le tout en ayant clairement le choix  d’être méchant ou gentil.

Une fois la révolte accomplie la deuxième partie du jeu débute, on apprend que finalement tout n’est pas aussi simple que ça, que le méchant de l’histoire ce n’est finalement peut être pas celui auquel on s’attendait. Tiens ça me fait penser au premier ça ! Cet aspect du jeu est réellement intéressant puisqu’il fait beaucoup plus appel à la réflexion dans le sens « choix et conséquences ». Allez-vous pouvoir respecter toutes les promesses que vous avez tenues ?  

Et la fin… Non mais la fin. Beurk ! Beurk Beurk Beurk ! Depuis le premier aucune fin n’est assez digne pour porter le mot « fin » justement. Le II c’est une blague, et le III est un mélange entre une blague et la fin du I. Bref, je vous laisse savourer cette chose avec votre propre sauce, moi je m’attaque à d’autres aspects du jeu.

 

EDIT : après réflexion et étant donné que ça fait deux fois que la fin d'un Fable est naze (sans compter que dans le premier elle est floue), je me dis que c'est peut être une esthétique volontaire. Sous-entendu la finalité, le but, n'est pas de jouer pour se confronter à un boss méga compliqué ou un final qui en jette. Le principe du jeu réside dans le cheminement, le déroulement. C'est vrai que ça surprend parce qu'on est habitué à voir et surtout aimer les belles fins ; films, livres et jeux confondus. Il ne faut pas s'arrêter à la fin d'un Fable, mais plutôt au déroulement. D'ailleurs c'est très surprenant, on a pas envie que le jeu se termine.

 

La musique est nulle. Désolée Elfam mais bon. Non mais des fois il faut être franc et là tu t’es lamentablement loupé, si tant est que tu aies réellement travaillé les musiques de ce jeu.

Les graphismes sont au top du top.

L’histoire est bien prenante même si on se dit que ça fait penser à Indiana Jones IV. Mais pour ceux ayant déjà joué au I et II il y a un réel plaisir à retrouver les décors et certains personnages du II, du coup, puisque le jeu ne se déroule que 50 ans après le II.

Le gameplay est vraiment, mais vraiment cool. Aussi simple que d’habitude et mieux pensé au niveau des interactions. Une fois que vous avez installé le jeu sur la Xbox (ce que je conseille de faire) les temps de chargement sont beaucoup plus acceptables, autant dire que si vous ne le faîtes pas vous avez le temps de vous faire un chocolat maison entre deux tableaux. Le menu est incroyable, c’est simple je n’avais jamais vu ça : une fois que vous appuyez sur « Start » vous vous retrouvez dans une salle où un Major d’homme vous guide dans d’autres salles afin de vous aider à changer soit les armes, les vêtements ou encore à admirer les trophées. Il y a même le petit panier du chien qui dort paisiblement ! Hum d’ailleurs pour le coup le chien est bien dans cet épisode, il sert vraiment contrairement au II où je trouvais qu’il n’était pas assez exploité. Niveau positionnement de la caméra c’est aussi assez simple et facile d’utilisation. Sauf pour le mode coopératif mais bon ça me paraît logique. D’ailleurs ce mode est aussi beaucoup plus complet que dans le II : le second personnage peut lui aussi customiser ses armes, ses pouvoirs ou son physique. Il peut également parler aux personnages non jouables et récolter des trésors. Malheureusement il n’est absolument pas indispensable à l’histoire donc lorsque qu’on utilise ce second personnage on pourrait avoir l’impression de n’être qu’un boulet vis-à-vis de la caméra. Parce que bon même si il aide aux combats, franchement ils ne sont pas bien compliqués. Pas de barre de vie ni de magie donc jamais de game over, on perd juste l’expérience acquise. C’est dommage, le simple fait d’instaurer des game over, des potions de résurrection, une barre de vie, de magie et des combats un peu plus compliqués aurait suffit à ce que le second joueur se sente vraiment utile.

Baaaah qu’est ce que je pourrais dire d’autre ? Que je n’aime pas trop le chemin lumineux, je préfère avoir une carte affichée dans un coin et me perdre de temps en temps, même si on se perd quand même avec le chemin lumineux parce qu’il est franchement parfois mal fait. Je n’aime pas trop le fait qu’il n’y ait pas de barre de menu rapide, ce qui fait qu’on ne peut utiliser les objets qu’à un moment précis et pas uniquement quand on le souhaite.

 

EDIT : et je regrette aussi que l'évolution physique du personnage ne soit pas aussi prononcée que dans le I, mais bon...

 

Enfin bref je suis contente. Thérésa a dit « bien d’autres aventures t’attendent » … Bah moi aussi j’attends une suite ! D’autant que Peter Molyneux (le papa de Fable) a déclaré dans Ig Magazine qu’il avait des projets mais qu’il ne pouvait en parler car le méchant attaché presse n’aurait pas été content. Accessoirement c’est le métier que j’aimerais faire. Mais pas pendant longtemps. Après je voudrais être chef. Genre chargée de communication ou directrice de la communication. Mais je serai quand même la méchante du coup, un peu, quand même. Donc on attend ces projets !

 

 

Ghost Trick : Phantom Detective

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Gaaahhhhhh. Ce jeu est merveilleusement génialissime. Je ne sais pas si c’est parce que je suis naïve ou quoi ou qu’est-ce mais l’histoire est réellement pleine de rebondissements et de nouveautés. Pas le moment de s’ennuyer car même si le principe reste le même (sauver des gens en faisant bouger des objets) d’autres personnages se joignent à votre cause et il est possible d’utiliser leurs pouvoirs. Ce jeu est vraiment un parfait équilibre : du blabla mais pas trop au point de vous souler, des actions répétitives mais qui changent tout de même, une intrigue bien ficelé à tel point qu’on ne se doute pas trop de ce qu’il pourrait se passer. Je pense que les traducteurs ont fait un très bon travail, parce qu’en général y a toujours une couille quelque part. Soit la traduction oublie de nous indiquer un truc important par rapport aux dialogues originaux du coup on bug, soit elle donne de faux indice, soit elle aiguille carrément trop le joueur sur l’intrigue principale. Et puis ce n’est pas trop absurde. L’histoire l’est quand même, hein, c’est dans la lignée des Phoenix Wright n’oublions pas mais ça reste plausible. Franchement il est bien. Il est vraiment bien. J’aime ce jeu et j’ai hâte de le terminer. J’en suis à deux heures avant l’aube. Gaaaah Shu Takumi.

EDIT : snif ... Sissel, tu me manqueras. Ce final est parfait. J'ai pleuré.

 


 

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Sinon j’ai eu un caprice, je me suis achetée la version collector de Dead Space 2 (je remercie le Fleug de m’avoir fait découvrir ce jeu, et surtout avoir insisté pour que j’y joue même si j'ai failli mourir). La version collector comporte des trucs vraiment sympas en dehors du jeu genre les musiques, des images toutes belles tout ça tout ça. Et surtout une réplique du Cutter Plasma ! Bon j’ai lu des trucs comme quoi il fait vraiment jouet en carton et pas du tout à la taille réelle. Bon, peut être. Mais 60€ la version collector (à peu près le prix d’un jeu simple), peut-on faire la fine bouche ? Et puis apparemment la réplique peut servir de lampe de poche ! Non allez, avouez ça pète et vous aussi si jamais un jour je vous invite chez moi, qu’on éteint la lumière et que vous voyez ce truc briller dans la nuit vous vous amuserez avec comme un enfant.

 

Ah oui et sinon. Je veux la 3DS. Et j'ai appris qu'en Australie le lancé de nains est légal voire traditionnel. En France non à cause de droit à l'image.

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29 janvier 2011

Un nouveau jeu DS qu'il est tout beau !

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Ghost Trique Trick : Détective Fantôme, à mettre entre toutes les mains.

 

Bouh, bouh mais qu'est ce que j'ai bien pu faire pendant tout ce temps ?
Rédiger un truc sur Eternal Sonata ? Non.
Travailler ardemment afin d'avoir ma L3 ? Non.
Culpabiliser en me disant que mon blog ne sert que pendant mes vacances ? Oui.

En vrai j'ai quand même fait des trucs bien dans l'émission Campus Midi Multimédia sur Radio Dijon Campus et pour Génération Campus. Que de « campus » dans tout ça... En même temps j'ai remarqué que la ville de Dijon, ou plus largement, « Le GRAND Dijon » est super fière d'accueillir 30 000 étudiants et leur dire en même temps « Dégagez » parce qu'après les études y a pas de travail là bas. C'est beau l'échange. Sinon à part les étudiants y a des vieux, et je trouve ça super vicelard de pas dégeler les trottoirs.

Bref donc comme je disais, j'ai la grippe, et afin d'aider mon corps à repousser l'ennemi je me suis achetée un petit jeu sur DS (entre vous et moi, c'est parce que je n'ai trouvé aucune ROM qui fonctionne ahem) ; j'ai nommé Ghost Trick : Phantom Detective. Histoire de faire également comprendre à l'envahisseur que non, je n'allais pas mourir de sitôt.

Et donc faut savoir que ce petit jeu est dans la lignée des Phoenix Wright/Ace Attorney. Déjà parce que c'est Capcom, mais aussi parce qu'il y a Shu Takumi derrière. Mais qu'est-ce que qu'c'est ça Phoenix Wright ? Et là je dis …

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Oui, j'objecte moi, je suis comme ça. Ou sinon je peux aussi vous demander…

Un instant, c'est ce dont je vais avoir besoin pour vous conter la petite histoire de la série des Ace Attorney.
Ace = As.
Attorney = Avocat.
Ca va jusque là ? Et Phoenix Wright bah c'est tout simplement un prénom tout nul, comme tous ceux des personnages qui composent la série d'ailleurs (mais tant mieux parce que ça nous fait rire). Genre Dick Tektiv par exemple pour rester dans le domaine des Trick, tout ça tout ça. Dans les épisodes (chaque jeu est réparti en plusieurs épisodes eux-mêmes divisés en chapitre en fait, c'est carré, comme le droit) on a aussi la chance d'avoir des jeux de mots tel que « Phoenix renaît de ses cendres ». Bon en même temps, sachant que les scenarii (ou scénarios) ont été faits par Shu Takumi on comprend qu'il veuille se venger niveau prénom.

Bref, en France il y a cinq jeux qui sont sortis sur Nintendo DS mais au Japon tout a commencé sur Game Boy Advance il y a presque dix ans. Cette série fonctionne donc bien puisque les jeux sont drôles, le concept est original et on a une excuse pour hurler «OBJECTION», ou plus délicat, «PREND CA» pour un oui ou pour un non. Merci le micro DS ! Dans les trois premiers volets on incarne Phoenix Wright qui tente de découvrir la vérité et accessoirement faire en sorte que son client soit innocenté : avocat de la défense bonjour. Mais c'est cool parce qu'une fois le procès gagné y a des confetti et des applaudissements dans la salle d'audience. Dans le quatrième volet on incarne Apollo Justice, et enfin dans le dernier (en France) Benjamin Hunter, qui lui est avocat de l'accusation. Ce dernier est aussi l'opposant (mais pas que) de Phoenix Wright.

Au Japon deux jeux supplémentaires sont sortis. Tout d'abord la suite des aventures en solo de Benjamin Hunter Gyakuten Kenji 2 ainsi qu'un dont le titre promet. Mais vraiment, il envoie du lourd comme on dit : Layton-kyōju VS Gyakuten Saiban. Professeur Layton Versus Ace Attorney. Hâte de voir ça en France...

P.W. : "OBJECTION !
Layton : Monsieur, ceci s'éloigne bien de l'attitude que devrait adopter un gentleman face à une situation qui lui échappe.
  P.W. : ... PREND CA !"

Bref les jeux Ace Attorney se présentent sous forme d'énigmes, autant dans la partie « salle d'audience » que dans la partie « exploration du décor et des personnages ». Dans la salle d'audience il faut soulever les contradictions des témoignages en déstabilisant, provoquant ou mieux en apportant des preuves contradictoires au témoignage. Il faut aussi caresser le juge dans le sens du poil, la hiérarchie quoi. Dans la partie exploration il s'agit de relever les indices et interroger les personnages donc police, témoins, ou autres. Mais comme sans une part de mystique tout ça n'aurait aucun sens, certains objets confèrent des pouvoirs et aident Phoenix ou Apollo à trouver la vérité.

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Bracelet (Apollo) - Magatama (Phoenix) - Badge d'avocat de la défense (useless)

Il existe aussi dans le jeu des outils beaucoup plus scientifiques. Le tout en 2D avec des images fixes excépté pour le jeu avec Benjamin Hunter comme personnage principal (les graphismes se rapprochent d'ailleurs de Ghost Trick) et sur fond de musique super cool : Musique de quand ça chauffe pour l'accusation (à ouvrir avec Ctrl + click et continuer à lire pour qu'il y ait un impact).


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Il serait presque aussi séduisant que Phoenix.

Pour en revenir à Ghost Trick, lorsque j'ai appris qu'un jeu sortait et qu'il avait été conçu dans le même état d'esprit que les Ace Attorney je n'ai pas hésité un seul instant à sortir quelques deniers de ma poche (pour dire à quel point j'ai aimé la série et à quel point je la conseille).

J'aime bien l'intro, déjà un beau :

Chapitre I
7:02 PM

nous accueille et ensuite pas le choix : le personnage principal est mort... BAM (le personnage en question c'est le blond au dessus là). Mais en plus il doit se grouiller pour sauver une nénette qu'il ne connait pas du tout (il a perdu la mémoire et le joueur aussi du coup), le tout en moins de deux minutes... REBAM (tapez vous ça quand vous avez de la fièvre, on va rire). Bref on est rapidement plongé dans l'ambiance. En plus, contrairement aux Phoenix Wright, les images ne sont pas fixes et nos yeux ont droit à de réelles petites animations 2D. Tout le jeu est fluide d'ailleurs, je pense que c'est pour accentuer la notion du délai...

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Des personnages charismatiques !

Une lampe de bureau accompagne le héros et lui explique qu'il est un fantôme. En tant qu'âme et non plus « corps et âme » (j'ai décidé de souligner mon manque d'humour) il peut faire des « tours de fantôme » (Ghost Trick) en investissant des objets puis en les activant. Mais pas de blague, il ne peut pas investir son propre corps pour le faire revivre. Par contre il peut occuper celui des fraîchement mort et revenir quatre minutes avant leur décès afin de les sauver. D'où la notion de délai et de stress. D'autant que le héros doit résoudre l'énigme qui entoure son trépas ainsi que celui de la jeune fille (même si il la sauve, je ne le cache pas) avant le levé du jour. Car au levé du jour, son âme s'évaporera... à jamais.

Et puis c'est drôle, ça détend, c'est rigolo et ça change. Pas jambe, bah pas de jambe ! Donc pour se déplacer le héros doit utiliser les lignes téléphoniques. La difficulté du jeu n'est pas qu'axée tout public car afin de réussir à sauver quelqu'un (lors des quatre minutes qui précèdent la mort) il faut penser à quelques détails loufoques tout en étant rapide. Pour les plus jeunes, ou ceux qui bloquent un peu facilement, un système de « pensées » a été mis au point, et c'est parfait : soit vous décidez de ne pas lire afin de corser le jeu, soit vous décidez de vous laisser aller à la facilité, comme des loutres, en activant les pensées qui donnent des indices. Beaucoup trop d'indices. Mais c'est aussi ce qui fait le charme de la série des Ace Attorney et bien entendu désormais de Ghost Trick : Détective Fantôme.

Remarquez comment je jongle habilement entre le titre français et le titre anglais.

Côté utilisation de la DS c'est aussi bien pensé. L'écran tactile sert, à l'aide du stylet, à investir les objets puis les activer. Du coup c'est assez précis et efficace niveau rapidité lorsqu'il ne reste que trois secondes pour sauver quelqu'un. Quant à l'écran supérieur il permet de voir quelle action il est possible de réaliser avec les objets (tourner/ouvrir/déplier/etc.). Sans oublier les petites musiques tout aussi stressantes mais à la fois agréables qui ponctuent l'aventure.

Vraiment, Ghost Trick : petit titre pour grand effet.

 

Sinon à part tout çaaaaa j'ai aussi acheté Fable III et oui j'avoue qu'il est super bien pensé. Rien que le menu. Le menu il est tellement interactif que c'est une salle avec d'autres petites salles où le héros  se dirige... C'est trop bien ! Et puis c'est fluiiiiiiide, c'est toujours aussi drôle, c'est aussi un bonheur pour les yeux. Le mode coopératif est extrêmement complet. C'est bien quoi. Et puis on peut jouer à Luth Hero, et ça, ça n'a pas de prix.

13 décembre 2010

WHAT ?!

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C’est alors que je termine l’épisode 12 de la saison 5 de Dexter qui … Hum comment dire, me laisse complètement sur un sentiment de AAAHHH ?!


Bah oui, la saison 5 de Dexter devait être la finale, the last one quoi la saison qui en aurait fait pleurer plus d’uns. Bon ok, déjà j’ai pleuré sur ce dernier épisode (épisode 12 donc) qui est un très très beau final, le genre qui te tient en haleine de A à Z. J'étais tellement aussi crispée que les personnages que moi-même n'ai pas bougé pendant cinq minutes. Mais voilà, il ne constitue pas un final de série cet épisode. Il laisse flotter un truc, d’où la sensation horrible de frustration suivie de recherches Google massives. Qui ont donné ça :

http://www.dexter-addict.com/2010/11/une-saison-6-pour-dexter.html

Ah oui. Dexter se poursuit pour une saison de plus. C'est officiellement dit. Je suis dégoutée. J’étais tellement impatiente de ce final. Cet esprit Marketing/Vendeur me tue. Et tuera peut être la série Ils ont intérêt à pondre un bon truc. Un truc encore plus puissant. Et qu'on ne vienne pas me dire (comme je l'ai entendu, hein, clin d'oeil discret) "Mais il se concentrera peut être davantage sur Harrison" parce que là moi je réponds non, sinon autant mater Bébé d'Alain Chabat. Et je suis sûre qu'il y aura une septième saison. Oh je le sens là, l'entubage à plein nez. Bon c’était un article complètement à chaud et inutile. Surtout que demain j’ai un partiel de Mathématiques. Et que Canalblog bug.

Si comme moi vous êtes tout aussi naïf... Bin révoltez-vous. Voilà.

EDIT : comme ça correspond totalement et que je me bidonne devant cette introduction, voici une belle vidéo bien faite par le Fleug. Des excuses sont présentées à Gru. Et depuis les pompiers sont intervenus, pas d'inquiétude quant à la scène de la feuille. Et ça surpasse même le générique qu'on se tape depuis cinq ans, le même, sans changement (sauf un, vive les nouveaux parents) ni coupure.

Hop : caytropbien.

27 novembre 2010

J'ai profité d'un cours de Web pour écrire un article et je le vis bien

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(La vache, Frédéric François Chopin et Polka ont pas mal changé depuis la dernière photo)

 

On fait des promesses, on ne les tient pas toujours tout de suite. Faut dire que je n’ai pas eu le même engouement pour Eternal Sonata comme je l’ai eu pour Bioshock 2 ou Sam & Max saison 2, que c’est un vieux jeu, mais qu’il mérite réellement qu’on en reparle encore aujourd’hui à l’heure où des opus comme Call Of Duty : Black Ops cartonnent. Parce que la poésie (et je n’ai pas dit niaiserie) dans les jeux vidéo c’est bien ce qui fait qu’on en devient réellement accro. Lorsqu’on tombe sur des petites perles à l’instar d’Okami. D’ailleurs Okamiden … Bah je parle je parle, mais j’ai jamais d’argent ! Enfin si pour les jeux DS justement, mais ça c’est grâce à un beau cadeau d’anniversaire qui commence par R et se termine sûrement par quatre.

Bref, j’ai donc profité d’un cours de Web totalement improductif pour écrire un petit article qui sera sûrement publié la semaine prochaine sur Génération Campus. Sans rire, Dreamweaver truc c’est vraiment sympa quand tu bosses dessus toute seule sans prof incompétent pour t’emmêler les pinceaux.

 

La Super Nintendo a 20ans ! Et Donkey Kong Country « Returns »

Et oui, c’est en novembre 1990 que la SNES, Super Nes, Super Nintendo ou encore Super Famicom (fameuse console annonçant clairement la prise de position de Nintendo sur le marché du jeu vidéo) a été lancée pour la première fois au Japon. En 1992 en France, le temps que ânes et autres moyens de transport rustiques (1992, cette antiquité) l’apportent dans nos contrées.

Rappelez-vous l’arrivée de ce bloc grisâtre dans vos salons. La manette super ergonomique, et les jeux géniaux qui l’accompagnaient ! Mais si, ces énormes cartouches que vous imbriquiez dans le réceptacle avec une montée d’adrénaline (parce que vous n’aviez pas le droit de vous lever tôt pour jouer). Vous le faisiez quand même parce que vous vouliez exploser vos scores à Super Mario Kart, avancer dans Zelda : A Link to the Past ou terminer Donkey Kong Country.

En parlant de DKCountry …

Tiens tiens, j’aime bien les petites coïncidences comme celle-ci, SNES fête ses 20ans et Donkey Kong Country Returns débarque sur Wii le 3 décembre. Et c’est tant mieux ! DKCountry est sûrement l’un des jeux sur lequel j’ai passé le plus de temps entre mes 5 et 8 ans (non mais parce qu’après on a échangé sans mon consentement cette console contre une Playstation en fait … et ma phobie des moustiques et du son affreux qu’ils émettent est née « grâce » à Rayman. Il ne faut ni échanger ni revendre sa SNES, c’est mal). A l’époque vous deviez terminer un tableau (un niveau) en récupérant le maximum de bananes (des singes quoi, fallait pas vous attendre à autre chose, c’est binaire un singe), pour vous aidez il existait des trophées « animaux ». Ces animaux (autruche, espadon, etc.) vous permettaient d’atteindre des bananes inaccessibles, si si ! Vous pouviez alterner entre Donkey et Diddy, chacun ayant ses particularités. Bon entre temps il y a eu d’autres volets qui sont sortis, mais je retiens vraiment Donkey Kong Country.

C'est (bientôt) Noël !

 Pour les détenteurs de Wii je conseille largement d’offrir à vous-même ou vos proches (même si on sait très bien que ça sera un cadeau intéressé) ce nouveau jeu de plates-formes (re)mettant en scène Donkey Kong et Diddy Kong. Pour toute la famille, avec en prime un mode coopératif ! (ça tombe plutôt bien, je rêvais d’y jouer à deux quand j’étais petite)


Et … sinon si vous ne voulez ni l’offrir à vous-même ou vos proches, étant donné que je ne suis ni l’un ni l’autre allez y, franchement faites vous plaisir. Ca me fera plaisir.



Edit : ah ouais. J'avais écrit "détendeurs de Wii". Bon bien. J'espère que ça sera corrigé avant d'arriver sur le portail étudiant.

25 novembre 2010

Eternal Sonata

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(nan mais c'est parce qu'en fait j'ai pas encore eu le temps d'achet-jouer Fable III)


Quoi, quoi, quoi ? Aurais-je récemment fait l’acquisition d’une Xbox 360 ?
Bah non. Mais j’achète quand même des jeux parce que squatter la console du colloc’ de son cher et tendre bin c’est encore mieux. Sinon, juste avant d’entrer dans le vif du sujet j’ai plusieurs petites choses à dire :

  • Lors de la prochaine émission radio il devrait normalement y avoir un invité intéressant. Indices : enfants, jeux, éducation, analyse.

Edit : hum en fait non, pas pour jeudi l'invité intéressant. Dommage.

  • Mon nouvel HTC (Smart) émet cette lumière quand il n’a plus de batterie :

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Depuis, je flippe un peu. J’ai pris ça comme un signe. Les designers d’HTC veulent soit : 

* S'amuser à traquer des humains pour peut être un jour tomber sur un mec d'Apple.
* Nous rallier à une cause sombre et louche.
* Faire comprendre que si on recharge pas rapidement son portable, on est dans la merde.
Sortez une feuille et un stylo : exposez-moi votre point de vue sur ce clin d’œil douteux.

  • J’ai commencé le dernier Layton (Professeur Layton et le Destin Perdu sur DS), et on me dit que non mais je trouve quand même que la pauvre Flora est la cause de railleries de la part du cher Layton et du jeune Luke. J’avais déjà un peu remarqué ça, à base de « Mais regarde, c’est la faute à Flora si on est mal barrés mec ». Dans ce dernier volet ce n’est pas bien mieux. Déjà t’es peinarde à jouer avec Luke, Layton et autres hommes virils et musclés et BAM tu sais ni pourquoi ni comment mais Flora vient pourrir ton groove avec ses sandwichs, ses leçons de moralité et ses « SNIF vous m’avez oubliée SNIF ». OUI, on t’avait oubliée et on n’est pas contents que tu reviennes.
    Donc je tenais à signaler aux scénaristes du jeu d’éviter d’ajouter des quotas qui adoucissent féministes et autre HALDE parce que non les gars, si vous tenez vraiment à faire un jeu uniquement basé sur des hommes blancs intelligents assumez à fond votre xénophobie plutôt que de vous venger en créant un personnage secondaire féminin totalement irritable qui se fait lyncher puis juste après consoler parce que quand même … Flora elle fait des sandwichs.
  • J’ai terminé ma méga revue de presse durant laquelle j’ai appris que le Nicaragua avait justifié son invasion du Costa Rica (un mois après quand même) en déclarant « Oui mais hum regardez la frontière sur Google Maps, on ne peut pas envahir notre propre territoire ». Des oufs. Ils ont un accès internet au Nicaragua. (tout un truc bien ici)
  • J’ai à mon tour, à l’instar de Flora, été la cause de moqueries quand j’ai annoncé que mon dossier bibliographique qui doit contenir 150 références (pour les cours hein, je ne fais pas ça par plaisir) portait sur le thème du Land Art. Alors le Land Art expliqué au nul c’est en gros : comment faire des œuvres d’art avec des légumes dans son potager. Oui mais non, le Land Art ça veut dire utiliser tous les types de matériaux naturels pour en faire des œuvres et les intégrer dans un milieu naturel. Et y a des analyses sociologiques et tout. C’est passionnant. Je refuse que l’on se moque de cette pratique !
  • Le Fleug a fêté sa première année de blog(ging) ! Avec une vidéo qui explique plein de choses, mais c'est surtout bien parce qu'il danse.

Du coup désolée j'ai un peu trop parlé. Fausse joie. Donc je ferai un autre article tout bien qui lui traitera vraiment d'Eternal Sonata parce que c'est un jeu bizarre qui mérite qu'on en parle.

28 octobre 2010

Des articles, comme ça.

Hop, deux très brefs articles que j'ai rédigé pour Génération Campus. Comme ils ne méritaient pas un post chacun, je les regroupe. Et puis bon j'écrirai un article un peu plus conséquent, je l'espère, une fois que j'aurais eu Fable III entre mes mains !

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Vous l’attendiez tous (si si), et bien c’est pour bientôt : Fable III

 

Après Fable/Fable : The Lost Chapters (2004/2005) et Fable II (2008 mais jamais sorti sur PC, à mon grand désespoir) Lionhead remet le couvert en nous plongeant à nouveau dans l’univers d’Albion.

Après un long et laborieux calcul mental, Fable III se déroulerait environ 550 ans après le premier opus ; et pourtant l’épée est toujours de rigueur. Tout nouveau, tout beau, c’est dans la peau du frère (ou de la sœur) du roi que vous débuterez cette aventure, dans un Albion sombre, dévasté et mis à mal par un vilain tyran qui ne pense qu’à l’argent (bouh vilain capitalisme). Mais c’est bien connu, lorsque la population est malheureuse, la révolte est proche. Toutefois cette dernière a besoin d’une personne charismatique pour mener à bien la rébellion, et cette personne c’est vous.

Relations fraternelles ? Connais pas.

Deux parties pour Fable III. Lors de la première vous devrez organiser une révolte contre le roi. Bien sûr vous ne pourrez le faire seul, il vous faudra donc gagner la confiance de la population en effectuant diverses tâches ; loufoques ou pas (les joueurs des anciens opus comprendront, les nouveaux découvriront). Une fois que vous accèderez au trône commencera alors la seconde partie … et les choix qui accompagnent le lourd pouvoir d’être roi ou reine. Chacune de vos décisions comptera, ce qui marque à nouveau la spécificité de la série Fable où le joueur a une influence directe sur l’environnement, la personnalité du personnage et sur la fin du jeu.

Pour le moment la sortie de ce tout dernier volet est prévue sur XBox 360 le 29 octobre 2010 avec un mode coopératif encore une fois tout nouveau et tout beau. Vous pourrez importer votre personnage de Fable II. Quant à la sortie sur PC, encore un peu de patience … et de prières.


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Profitez des vacances pour aller faire un tour du côté de Paris, avec un peu de chance et si vous trainez à Porte de Versailles vous trouverez le Paris Games Week.


Du 27 au 31 octobre à Porte de Versailles, au Hall 1, se déroule le Paris Games Week (PGW), un salon d’environ 20 000m² dédiés au jeu vidéo. Cette initiative provient de la S.E.L.L., un Syndicat professionnel d’Editeurs de Logiciels de Loisirs.

Des bornes de jeux (allez tester Call Of Duty : Black OPS), des exposants comme Electronics Arts, NCsoft (qui présente une démonstration de Guild Wars 2) ou encore Activision. Participez à des matchs Counter-Strike tout en appréciant les interventions de Square Enix, Sony, Ubisoft, Konami, Nintendo, Microsoft et THQ.

Tout pour découvrir en avant première ce qui se fera à Noël. Sauf que là il y aura des jolies filles.

Laissons de côté les querelles entre syndicats, l’affiche visuellement douteuse ainsi que le côté tapage médiatique de cet évènement et laissons nous tenter. Après tout, c’est la passion qui nous réunit.

 

Informations :
http://www.parisgamesweek.com/ 

Pour aller plus loin :
http://www.afjv.com/press1006/100608_paris_games_week.php
http://www.afjv.com/press1010/101025_snjv_vs_sell.php

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La Dame Aux Questions
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